M2 Gouvernance de projets de développement durable au Sud
La finalité de M2 Gouvernance de projets de développement durable au Sud (GPDS) de l'actuel Master mention Sciences Sociales est une formation professionnalisante destinée à fournir aux étudiants les outils nécessaires à la compréhension, à la conception, à la gestion et à l'évaluation de projets de développement et d'environnement dans les pays du Sud. Les enseignements croisent les connaissances théoriques et pluridisciplinaires sur les champs du développement et de l'environnement dans les pays du Sud (avec un socle de connaissances fondamentales d'une centaine d'heures en sociologie politique, économie politique, droit et écologie) et les outils pratiques de la gestion de projets (avec plus de 12h de séminaires sur la conception, la mise en œuvre, la gestion et l'évaluation des projets).
Les exercices proposés alternent ainsi les lectures théoriques et historiques sur les politiques de développement et d'environnement mises en œuvre à l'échelle locale, nationale, régionale et internationale, des mises en situations pratiques des étudiants à partir d'études de cas (évaluations institutionnelle, économique et financière de projets, réponses à des appels d'offres, clauses juridiques, dimensions managériales et RH, plaidoyer, gestion informatisée des projets, etc.) et une attention portée aux aspects interculturels des projets dans les pays du Sud avec la participation de professeurs invités en provenance de pays africains et latino-américains.
Les étudiants doivent par ailleurs réaliser un stage (d'une durée de 4 à 6 mois) ainsi qu'un mémoire (d'un format d'une quarantaine de pages, ou d'une centaine de pages s'ils souhaitent poursuivre ensuite en thèse de doctorat) qui donne lieu à une soutenance devant un jury. Ils se forment en cela par la recherche (un séminaire de méthodologie étant également dispensé) et par le contact au terrain, les deux s'irriguant mutuellement.
Comprendre et décrypter les configurations institutionnelles, politiques et sociales des projets de développement à différents échelles (locale, nationale, globale).
Les débouchés professionnels couvrent les secteurs du développement, de la solidarité internationale, de l'humanitaire, de l'environnement, de l'économie sociale et solidaire, de l'éducation, de la formation, etc. Les fonctions visées sont celles de chargé de programme et de mission, d'étude ou de développement, de coordinateur ou d'opérateur de projet au sein d'associations, d'ONG, de Fondations, de plateformes de coordination d'ONG (ex: Coordination Sud, Gret) ou de think tanks, de consultant en conception ou en évaluation de projet au sein d'administrations publiques, d'agences nationales, d'organisations intergouvernementales (Union européenne, agences onusiennes, Banque mondiale, Banques régionales de développement), de chargé de coopération décentralisée au sein de collectivités territoriales, de cabinets de conseils en France ou à l'étranger.
La possibilité de rédiger un mémoire de recherche adossé à un stage de terrain et donnant lieu à une soutenance devant un jury permet également d'entamer un projet doctoral à l'issue du M2.
Collège d'études interdisciplinaires
Cultures, Environnement, l'Arctique et ses Représentations, Climats
Centre d'Etudes sur la Mondialisation, les conflits, les territoires et les vulnérabilités
Institut d'études de droit public
Ecologie Systématique et Evolution.
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Lettre de motivation.
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Questionnaire rempli (à télécharger sur la page web du master).
(https://www.universite-paris-saclay.fr/sites/default/files/media/2021-0…) -
Tous les relevés de notes des années/semestres validés depuis le BAC à la date de la candidature.
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Curriculum Vitae.
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Attestation de français (obligatoire pour les non francophones).
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Dossier VAPP (obligatoire pour toutes les personnes demandant une validation des acquis pour accéder à la formation) https://www.universite-paris-saclay.fr/formation/formation-continue/validation-des-acquis-de-lexperience.
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Document justificatif des candidats exilés ayant un statut de réfugié, protection subsidiaire ou protection temporaire en France ou à l’étranger (facultatif mais recommandé, un seul document à fournir) :
- Carte de séjour mention réfugié du pays du premier asile
- OU récépissé mention réfugié du pays du premier asile
- OU document du Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés reconnaissant le statut de réfugié
- OU récépissé mention réfugié délivré en France
- OU carte de séjour avec mention réfugié délivré en France
- OU document faisant état du statut de bénéficiaire de la protection subsidiaire en France ou à l’étranger.